Découverte

 Je vais maintenant vous faire une brève description de ce qui m'a poussé, il y a de ça quelques années, à m'intéresser très sérieusement à la Seconde Guerre mondiale et au devoir de mémoire.

En 2008, j'ai participé au concours national de la Résistance et de la déportation. J'ai gagné, avec mes partenaires, le 1er prix du concours collectif et suite à cette victoire, ai été convié à un voyage.

Cette année-là nous avons visité le village martyr d'Oradour-sur-Glane, le mémorial de la Shoah à Paris, l'ancien camp d'internement de Drancy ainsi que le Sénat. Et nous avons enfin, assisté à la cérémonie du ravivage de la flamme.

Durant cette épopée d'environ une semaine, nous avons eu droit à des témoignages d'anciens combattants et anciens déportés. Tout d'abord, nous avons eu, une rencontre-débat sur « La déportation des Juifs de France et le sort des enfants cachés ». Sur le site d'Oradour, nous avions la présence du président du centre de la Mémoire, d'un ancien rescapé d'Oradour-sur-Glane, et du directeur du Centre de la Mémoire. Au mémorial de la Shoah étaient présents, un ancien déporté à Auschwitz, un enfant caché notamment dans le Tarn et un historien. Sur le camp d'internement de Drancy, une ancienne déportée partie de Drancy à destination d'Auschwitz. Et à la cérémonie du ravivage de la flamme, la fédération des Associations d'Anciens Combattants du Canton de Vigny ainsi que l'Union Nationale des Combattants, section de Saint maure des fosses.

C'est lors de ces nombreux témoignages et visites, pleins d'émotions, que l'on se rend compte de l'effet de la guerre sur un pays et ses habitants. Et c'est pour honorer ces personnes, qui se sont battues pour leur pays, qui sont mortes pour leur pays, qui souffrent ou ont souffert, que le devoir de mémoire doit se transmettre.

J'espère pouvoir, grâce à ce blog, toucher un grand nombre d'entre vous, citoyens, lycéens ou collégiens. Car on ne doit jamais oublier ce qu'il s’est passé pendant les années 1939-1945, et ce que certains ont fait pour qu'aujourd'hui notre pays en soit là où il en est.